Only murders in the building, saison 2

Hello booklover ! Et si, aujourd’hui, on faisait une pause pour parler séries ? Je n’avais aucune lecture associée au menu « La maison Slanghsters » du PAC qui a pour mots-clés « humour, livre audio, série audio, podcast », alors j’ai décidé d’y placer la saison 2 d’Only murders in the building que j’ai regardé avec Aurélie Saitou Sayuri (présente sur le groupe Facebook du challenge).

Résumé

Mabel Mora (Selena Gomez), Oliver Putnam (Martin Short) et Charles-Haden Savage (Steve Martin) habitent à l’Astoria, un immeuble luxueux du centre-ville de New York. Tous locataires, ils ne se connaissent pas mais se découvre une passion commune pour les podcasts de meurtres réels lors d’un concours de circonstance insolite et c’est lorsqu’un meurtre est commis au sein même de leur immeuble qu’ils unissent leurs personnalités pour lancer le podcast « Only murders in the building ».

Ce livre en 3 mots

Enquête · Humour · Suspense

Mon avis

Déjà, je ne vais pas résister plus longtemps à te dire, cher booklover, que j’adore cette série ! Je n’ai encore jamais lu de cosy mystery (et généralement ils ne me tentent pas particulièrement), mais alors cette série est pile de ce genre et est un plaisir à regarder.

Pour commencer, j’adore le trio des personnages principaux incarnés par Selena Gomez (Mabel Mora), Steve Martin (Charles Haden-Savage) et Martin Short (Oliver Putnam). Je ne vais pas te le cacher plus longtemps, mais le 1^er élément qui m’a attiré vers la série, c’est justement la présence de Selena Gomez que j’apprécie beaucoup et que j’ai découverte avec Les sorciers de Waverly Place (le temps remonte déjà un peu). Donc nous avons Selena Gomez qui vit seule dans un appartement de l’Astoria et qui est très discrète et ne fait pas parler d’elle, jusqu’au meurtre de la saison 1. Charles Haden-Savage est un vieil acteur de série policière introverti à la retraite et qui se raccroche à sa vie passée au moyen des podcasts de crimes réels. Quant à Oliver Putnam, c’est un metteur en scène de théâtre raté très extraverti et qui adore manger. Vraiment, littéralement, il ne pense (quasi) qu’à ça pendant toute la série. Tu ajoutes à cela une directrice d’immeuble tyrannique, un ancien associé d’Oliver et son fils trempé dans des activités louches, différents locataires de l’immeuble et tu as une sauce délicieusement excentrique ! Je suis trop fan des personnages principaux puisque le contraste totalement assumé entre Mabel, jeune femme branchée mais mystérieuse avec Charles Haden-Savage, maladroit en tous points et introverti, et Oliver Putnam, à la fois très à l’ouest et extraverti ce qui le rend absolument adorable, amène des références et des situations vraiment hilarantes.

L’intrigue (et là je ne vais pas trop en dire pour éviter tout spoiler) est simple. Un meurtre à l’Astoria incite les trois personnages principaux à créer leur propre podcast de crime réel pour enquêter en direct sur le crime commis. Sauf qu’au lieu de suivre de manière linéaire et détachée l’enregistrement du podcast, on suit les Mabel, Oliver et Charles dans la résolution de l’enquête à l’intérieur et à l’extérieur de l’Astoria. On assiste alors aux réunions classiques de réflexion sur l’identité du meurtrier, aux différents interrogatoires mais aussi à des scènes du quotidien, à des intrigues personnelles à chaque membre du trio, des tentatives de résolution de l’enquête en trio, duo ou solo, à la découverte de passages secrets, des interactions plus ou moins salées avec la police et l’apparition d’une concurrence très forte pour le trio désemparé par la tournure que le tout prend. Il y a donc plein de péripéties et de rebondissements, le tout dans un registre humoristique et théâtral qui met bien en valeur le personnage d’Oliver.

En soi, on peut se demander à quoi va servir une saison 2 à la fin de la 1^ère mais la réponse est donnée lors du dernier épisode de cette dernière qui nous fait découvrir un nouveau meurtre pour lequel Mabel est un témoin très important. La saison 2 s’organise donc autour d’une nouvelle enquête qui ne se résout qu’au dernier moment et de manière très théâtrale ! Elle est toujours aussi loufoque et hilarante, le trio est tout aussi génial (voire plus si possible) et interagit avec de nouveaux personnages tels que la fille de Charles et une artiste mystérieuse qui s’intéresse de près à Mabel, ainsi qu’avec des personnages récurrents de la 1ère saison qui sont deux agents de police et l’équipe de la leader des podcasts de crimes réels qui accuse directement le trio en créant Only murderers in the building. Je trouve que cette saison prend un tout petit plus de temps à démarrer avec plusieurs directions ouvertes mais j’ai adoré car ça permet de casser le rythme et le huis clos de l’Astoria.

L’ambiance et l’atmosphère sont contrastées elles aussi entre le caractère historique, luxueux et sérieux de l’Astoria, ce meurtre totalement inattendu et le trio qui ne cesse de vivre des situations délirantes et hilarantes ! En bonus, on a le droit à des pérégrinations en plein New York, des réécritures de scènes de séries policières nulles et assumées comme telles grâce au personnage de Brazos qu’incarnait Charles Haden-Savage, une plongée dans l’art contemporain avec le personnage de Mabel et, bien sûr, des passages réguliers au restaurant pour les fringales incessantes d’Oliver.

J’ai énormément apprécié les différentes thématiques mises en scène dans la saison 2 : l’homosexualité de Mabel, les relations pères-enfants, le cyberharcèlement et la rédemption. À travers une surface assumée de comiques en tous genres, les créateurs ont à cœur de traiter des sujets qui sont eux beaucoup moins légers et importants. Et ça, j’adore !

En bref, si tu veux résoudre des enquêtes de meurtres tout en riant à plein poumons avec un trio de personnages merveilleux et décalé et t’interroger sur des thématiques sérieuses, Only murders in the building est faite pour toi !